Parc national Queulat

Parc national Queulat

Entre les averses, place aux randonnées !

Lac Risopatrón 

36ème jour de voyage, 1700 km, quelques randonnées, des paysages changeants et très beaux, nous rentrons dans le Parc National de Queulat. La route 7 en contourne le massif, sur nos cartes (peu précises) nous y voyons de la neige aux sommets.
Nous montons notre campement au lac Risopatrón. L'espace est bien aménagé avec un coin à l'abris pour manger. Visite du garde dans la soirée qui vient nous rappeler les consignes et nos obligations.
7h le réveil sonne, il pleut, mais nous partons pour une randonnée dans le parc. Nos deux jours de pause forcée à cause de la météo nous ont peut-être rendu impatients.
Direction le lac de Pumalin, 5,2 km pour 1000m de dénivelé.
Le décor est fou et très humide, la forêt est dense, riche, garnie, la terre dégorge l'eau et les plantes sont de véritables éponges. Le sentier est devenu ruisseau, on saute de pierre en pierre, nous jouons les équilibristes sur des branches, des troncs, et parfois ça ne marche pas et les chaussures se remplissent d'eau.
Nos pieds trempés et quelque peu frigorifié nous rejoignons le lac.
Jolie lac qui découpe les immenses forêts. Plus loin, nous apercevons des monts enneigés, le plafond de nuage n'est pas encore levé. Dommage, nous n'aurons pas la vue d'ensemble.

On fait le chemin inverse au rythme des "flops ! flops !" de nos pieds dans nos chaussures trempées, qui contraste avec les champs des Chucaos, nos compagnons curieux. Oiseau au col rouge et avec la queue en l'air qui aime venir nous rendre visite mais surtout, je crois, manger les verres qui sortent de la terre lors de nos pas.


À 16h30, nous reprenons la route pour rejoindre le sud du parc.

Chucao

Parque national Queulat Sud

50 kms plus au sud, nous plantons notre tente dans un camping chez l'habitant.

Le long petit-déjeuner accompagne la pluie.

Nous partons dans l'après-midi pour le parque. Nous sommes parmi plusieurs centaines de personnes, à faire les randonnées.

Dans ce parque, plusieurs possibilités pour observer le centre d'intérêt. La 1ère randonnée que nous choisissons nous fait monter jusqu'à un belvédère qui est face à la falaise, les cascades et le glacier. Ce balcon nous donne l'ampleur de la falaise et du glacier.

Nous sommes situés à encore un kilomètre de la falaise, elle doit atteindre les 600m de hauteur.

La cascade de gauche, fait un saut de 600m et vient alimenter le lac.

Le glacier visible, de ses couleurs bleu et blanche, n'est qu'une petite partie du glacier de Queulat.

Un grondement, tel un orage, nous interpelle, une poussière de glace en bas. Quelques minutes plus tard, nous voyons se décrocher des blocs de glace de plusieurs tonnes, ils s'écrasent 600 m plus bas et quelques secondes plus tard le grondement arrive à nous. C'était donc ça!

Nous l'observons un bon moment.

Nous nous rendons au 2nd point de vue, à l'opposé du glacier au bord du lac.

Au bord du lac émeraude, nous avons la profondeur et les nuances de couleur que l'appareil photo a du mal à rendre.

Cette vue nous retient jusqu'au coucher du soleil.